Situées à environ dix milles au large de Concarneau, les îles de Glénan sont parfois visibles de la côte. C'est un ensemble de huit îles habitées ou habitables, de cinq autres îles et d'une multitude d'îlots, de roches et de récifs.
L'île des Moutons est située à l'écart, presque à mi-chemin du continent. Les autres îles sont groupées sur un haut fond de sable clair et de maërl. Ces îles délimitent un plan d'eau abrité surnommé "le lagon". La clarté des fonds, la pureté de l'eau et la faible profondeur (moins de 2m à marée basse) expliquent l'étonnante luminosité qui baigne l'archipel.
Peu élevées et en grande partie sablonneuses, les îles portent une végétation basse composée principalement d'herbes tenaces et de chardons. Le vent et les embruns en hiver, la sécheresse et les promeneurs en été, lui mènent la vie dure. Quelques arbres survivent sur Saint Nicolas, Drenec et le Loch. Opiniâtre, le Centre Nautique des Glénans a replanté sur Penfret un bosquet déjà anéanti deux fois par le feu. Il n'y a pas d'eau douce dans l'archipel, à l'exception d'un étang saumâtre sur le Loch et de l'eau de pluie récupérée sur les toits. L'eau potable vient du continent par bateau.
En été, Saint Nicolas, l'île la plus fréquentée,
est reliée par vedettes à Concarneau, Port-La-Forêt,
Beg-Meil et Bénodet. On y trouve le soleil (plus souvent que sur la
côte), de belles plages, deux petits restaurants, une cabine
téléphonique mais ni hôtel, ni camping. Attention donc
: ne pas rater le départ de la dernière vedette !
Les autres îles sont privées, mais leurs plages et leurs rochers
sont bien sur accessibles si on dispose d'un bateau. Le centre nautique
tolère les promeneurs sur les îles qu'il occupe, à condition
qu'ils restent sur les chemins. La préservation de la faune et de
la flore est à ce prix.
Le centre nautique occupe les îles de Bananec, Drenec, Cigogne et Penfret. A la belle saison ses voiliers sillonnent l'archipel à longueur de journée. Ils ne sont pas les seuls sur l'eau. Certains week-end d'été ce sont plusieurs centaines de bateaux de tout genre et de toute taille qui entreprennent la traversée et font escale aux Glénan le temps d'une baignade, d'un pique-nique ou d'une nuit sous le vent d'une île.
En hiver les îles sont rendues aux goélands et seuls quelques pêcheurs fréquentent les abords de l'archipel.
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