Les îles, les mouillages, etc...

Carte

St Nicolas



C'est la seule des îles qui soit officiellement habitée (1 habitant !).
Les vedettes qui viennent de Concarneau, de Port-La-Forêt ou de Bénodet accostent à sa petite cale.
On y trouve de nombreuses plages, deux bistrots et une cabine téléphonique, mais ni hôtel, ni camping.
L'île est divisée entre 22 propriétaires mais la plus grande partie est accessible aux promeneurs. Une clôture protége une zone ou poussent des Narcisses des Glénan.
C'est sur cette île qu'est installé le Centre International de Plongée.
A marée basse une langue de sable permet d'accéder à l'île de Bananec.

Bananec



Petite île entièrement occupée par le Centre Nautique des Glénans.
Sa pointe SE, la pointe de la Baleine, porte une balise cardinale Est.
A marée basse une langue de sable la rattache à l'île de St Nicolas.

Le Huic




Roche portant un phare désaffecté.

Ile de Brunec ou de la Prison



Petite île privée. Une villa y a été construite dans les années soixante. L'esthétique assez particulière de cette villa m'a longtemps fait croire que c'est de là que venait le surnom de l'île. Mais il parait qu'autrefois cette île s'appelait "La Geôle". Alors qui fut le premier, la poule ou l'œuf ?

La Pie



Roche isolée, surmontée d'une balise, et d'un feu depuis peu. C'est une des portes d'entrée de l'archipel.

Les Pierres Noires



Récifs s'étendant du passage de La Pie au Banc de Guiriden. Une passe large d'une vingtaine de mètres existe au milieu de ces récifs. Elle permet d'accéder directement au centre de l'archipel. Mais, à ma connaissance, elle n'est couverte par aucun alignement.

Ile de Guiriden



Elle mérite à peine le nom d'île. A marée haute seuls émergent une ou deux têtes de roche. Par contre en se retirant, la mer découvre un banc de sable clair qui constitue un lieu de baignade et de pique-nique agréable, pour peu que la mer soit calme et qu'on soit sûr qu'elle le reste.

La Tête de Mort



Hantise des stagiaires des Glénans et des navigateurs qui sont entrés dans l'archipel par Penfret et qui vont au mouillage de la Chambre, cette roche tabulaire à fleur d'eau a à son tableau de chasse bon nombre de quilles et de dérives...

A éviter absolument !

Mouillage de la Pie



C'est un des mouillages les plus facilement accessibles. Il est bien abrité par les îles de St Nicolas et de Bananec et, à marée basse, par la langue de sable qui relie ces deux îles. Il est par contre intenable par vent du nord.
Très fréquenté en été.

Mouillage de la Chambre


Le meilleur, ou le moins mauvais, mouillage de l'archipel.
A marée basse il est abrité de tous les vents, bien que par vent d'est un petit clapot ne soit pas à exclure. A marée haute, la houle contourne les îles et peut le rendre inconfortable.
Avantage non négligeable : les deux bistrots de St Nicolas sont à quelques coups d'avirons.
Le mouillage est très fréquenté en été, et la mairie de Fouesnant y installe des bouées (payantes). De Pâques à la Toussaint, le Centre Nautique des Glénans installe des coffres devant l'île Cigogne. Ne vous y amarrez pas. Ils sont utilisés quotidiennement, et par des équipages pas toujours très aguerris.
Il est interdit de mouiller dans le chenal qui mène à la cale de St Nicolas.

Tourelle du Broc


Elle balise le chenal des Bluiniers qui permet d'aborder l'archipel par l'ouest.

Ile de Drenec



Ile privée, louée par le Centre Nautique des Glénans, qui y organise des stages de dériveur et planche à voile. Superficie : 13 ha.

Ile Cigogne



C'est une petite île rocheuse au centre de l'archipel. Elle presque entièrement occupée par un fort à la Vauban. Le nom de Cigogne, qui parait plutôt anachronique, viendrait de la forme de l'île : "seiz kogn" siginfie "sept coins" en breton.
Le fort a été construit en 1756 pour interdire le mouillage de la Chambre aux corsaires anglais. Il a logé jusqu'à 80 soldats.
Il appartient toujours à l'état, et il est loué par Centre Nautique des Glénans.
La tour qui le surmonte constitue un superbe amer, d'ailleurs elle a été construite au début du siècle dans ce but.

Mouillage entre Fort Cigogne et le Loch



Un mouillage bien protégé par vents de nord ou de sud, très fréquenté dans la journée en été car il permet d'accéder à la grande plage de l'île du Loch.
Attention à la faible profondeur. Les fonds descendent en pente douce de la plage du Loch jusqu'à l'Ile Cigogne, où il ne reste néanmoins que quelques dizaines de cm d'eau à marée basse.

Roche de la Bombe


La Bombe
Roche vaguement ovoïde, entre la pointe sud-est de l'île Cigogne et la pointe nord-est de l'île du Loch. Sa forme reconnaissable, son isolement et sa hauteur font d'elle un bon amer, utilisable dans une grande partie de l'archipel.

Vieux Glénan



A marée haute ce n'est qu'un petit dôme de roche et de sable, et à marée basse il n'est guère plus impressionnant. Pourquoi lui avoir donné le nom d'île ? Et pourquoi porte-il le nom de l'archipel ?
Peut-être à cause de sa position centrale. Ou bien peut-être était-il autrefois plus étendu, et le ressac et les courants l'auraient usé peu à peu. Ceci expliquerait le qualificatif de "vieux" Glénan. Et il faudrait dans ce cas comprendre son nom comme "Autrefois c'était une île".

Ile de Guéotec ou Guiautec



De mémoire d'homme cette petite île (8 ha) a toujours été inhabitée, mais elle était réputée pour la qualité de ses pâturages. Elle est actuellement la propriété du département. Sa pointe sud porte un amer très visible.

Phare de Penfret



Il est constitué d'une tour pyramidale surmontant un fortin entouré de douves.
Mis en service en 1838, automatisé en 1995.
Son fortin permettait d'interdire les mouillages de Penfret aux corsaires (un peu tard il est vrai) et de surveiller l'océan entre les Glénan et la côte.

Sémaphore de Penfret


Semaphore de Penfret
A l'époque où la radio n'existait pas, il était le relais entre la terre et les navires qui passaient au large.
Aujourd'hui désaffecté, il est utilisé et entretenu par le Centre Nautique des Glénans.

Mouillage de Posmar ou Port-aux-Anglais



Bien abrité des vents dominants, et des canons de Fort Cigogne, ce mouillage fut régulièrement utilisé par les corsaires anglais.

Mouillage de l'anse du phare


Mouillage agréable et facile d'accès quand on vient du continent.
Il est mal protégé de la houle.

Penfret



Deuxième île de l'archipel par la taille (39 ha), c'est la plus haute (une quinzaine de mètres au-dessus du niveau moyen de la mer).
Elle abrite plusieurs bases du Centre Nautique des Glénans. Elle porte un phare sur son sommet nord et un sémaphore désaffecté sur le sommet sud.

Ile de Quignénec


Ces trois îlots formaient autrefois une seule île. On voit encore les ruines de la ferme qui l'occupait. Un hiver du siècle dernier, une tempête particulièrement forte ou un raz de marée, submergea l'île et en emporta une bonne partie.

Cheminée de l'île du Loch



Au nord-est de l'île du Loch, une cheminée visible de tout l'archipel domine la plage.
Il s'agit des ruines d'une "usine à goémons" construite en 1874 pour produire de la soude à partir du goémon. Cette installation n'a fonctionné que quelques années.

Anse de Sterval ou de Stervat


Anse de Sterval
Petite anse au sud-ouest de l'île du Loch. Très isolée car invisible du reste l'archipel. Elle est assez étroite, parfaite pour y ancrer un bateau par vent de nord-est, mais infernale quand le vent tourne alors que plusieurs bateaux y sont mouillés.

Ile du Loch ou du Loc'h



Surtout connue pour sa grande plage, c'est l'île la plus vaste de l'archipel (59 ha). Autre particularité, elle comporte en son centre un étang d'eau saumâtre qui abrite des canards sauvages, et, dit-on, le palais d'une cruelle sorcière : la Groac'h.
Pour entretenir la végétation, le propriétaire de l'île y tente l'élevage de poneys, élevage malheureusement contrarié par les visites intempestives d'estivants en mal d'aventure.
Au nord de l'île, la plage est dominée par une cheminée construite en 1874 pour produire de la soude à partir du goémon.

Ile de Brilimec



Peu accessible et refuge des oiseaux migrateurs, elle fait partie du domaine maritime.

Ile aux Moutons



A peu prés à mi-chemin entre l'archipel et la pointe de Mousterlin, la petite Ile aux Moutons est située à 2 milles et demi au nord du Gluet.
Ses abords sont mal pavés. On peut néanmoins venir mouiller à l'est de l'île, au pied du phare.

Le phare, mis en service en 1879, a été automatisé en 1985.
A peu prés au milieu de l'île, à droite du phare sur la photo, une roche isolée pointe vers le ciel. Longtemps prise pour un menhir, désignée ainsi sur les cartes, elle est pourtant d'origine purement naturelle.
L'île est actuellement une réserve ornithologique.

Distances du phare de Penfret à:
Ile aux Moutons (Glénan): 4 milles
Lesconil: 13 milles
Loctudy: 13 milles
Bénodet: 12 milles
Port La Forêt: 14 milles
Concarneau: 10 milles
Pointe de Trévignon: 6 milles
Port Manech: 10 milles
Ile de Groix: 20 milles
Belle Ile: 40 milles
Ile d'Yeu: 90 milles
La Rochelle: 160 milles
Gijon (Espagne): 260 milles
Açores: 1200 milles
Antilles: 3440 milles